Mission Mauritanie

Action humanitaire en ADRAR MAURITANIE et divers sujets liés à des initiatives en Afrique ou dans le monde.

mardi, juillet 17, 2007

Témoignages



"Il y a une semaine un bateau ayant à son bord 650 jeunes africains a sombré, la moitié s'est noyée au large de nos côtes. L'aide au développement doit oeuvrer pour éviter ces catastrophes. Aider les populations à se prendre en charge elles mêmes...cela n'a pas besoin de centaines de millions d'euros pour le réaliser."
La voix du désert

"Votre arrivée aujourd'hui chez nous, nous a fait dire que dans la vie il y a des gens qui pensent aux pauvres. Merci."
L'enseignant de l'école de Joili Maham

"Cette année le séjour s'est émaillé de rencontres d'exception, de gens qui peuvent paraitre très ordinaires et même si pauvres! Mais qui nous sont tellement supérieurs!
Wokchoda : 40 à 50 enfants...Les larmes me montent aux yeux quand les femmes me montrent tous les acquis des enfants à la crèche. Ils sont prêts à aborder l'école fondamentale. Bref que du bonheur" Huguette

lundi, juillet 16, 2007

Démission de Louis Chardon


Nous avons reçu ce message émouvant du Fondateur des Chamelles, après plus de 20 ans de missions pluri-annuelles dans l'Adrar en Mauritanie :

"Chers Amis du Désert


Mes 80 ans bien passés me font un devoir de laisser la place à plus jeune, plus alerte. Cependant je ne quitterai pas le navire si j'en laisse la barre.
Je reste avec vous pour aider et surtout veiller à la bonne santé de notre maison dans son esprit.

Que les mots clés restent : travail, économie, partage et amour.

Je souhaite vivement que mon successeur, homme ou femme, sache d'abord animer, c'est à dire donner une ame : impulser plus que commander; responsabiliser plus que contraindre; conduire sans en donner l'apparence; être un parmi les autres et si possible à la plus mauvaise place. Et encore par dessus tout ça, qu'il soit aimant, surtout pour les Petites Mains les plus effacées.

C'est tout cela que j'aurais du être! J'ai essayé! Il est ardu d'être à la tête de Bénévoles. Cela exige tellement de diplomatie, de tact, d'excellence dans la nuance et dans l'art du sucré-salé!!

Je vous dis à tous l'affection que je vous porte, vous remercie pour la confiance que vous m'avez accordée et vous garde dans mon coeur."

Louis CHARDON

vendredi, mai 25, 2007

Réunion du 26 mai 2007 à Epaignes

Vous aurez un compte rendu de cette réunion sur l'amélioration des missions et qui débattra des solutions techniques à trouver pour le fonctionnement des équipements dentaires dans les villages sahariens.
PS : une mission de Vouneuil sous Biard (86) au Mali ne peut prendre en charge nos fournitures (blocage à la frontière marocaine).

mardi, mai 30, 2006

"Palabres africaines"

Association humanitaire "Liberté par les chamelles"

C’est la nuit déjà.

SouvenirA l’intérieur de la résidence ou nous sommes hébergés, une bougie éclaire vaillamment la pièce centrale ou sont posées quelques nattes. C’est l’heure de la palabre, ou les grandes ombres projetées sur les murs semblent immobiles : en effet Tijani, assis en tailleur ne bouge pas. Il parle un bon français. Il travaillait dans les pècheries de Nouadhibou ; il est au chomage ; on ne sait comment il parvient à nourrir sa famille ; il a la fonction de garde champètre : c’est lui qui annonce les horaires de nos consultations.

Toute l’après midi, il a servi d’interprète pour Yvette et Nicole, nos « spécialistes en haute couture », auprès de la couturière du village, qui l’accompagne ce soir ; elle a une dernière requète à présenter : en dehors des coupons de tissus que la mission lui fournit, elle désire que Monsieur Chardon lui procure une machine à coudre. Notre responsable ne peut s’engager. Comme à regret, prenant le temps d’un au revoir, bientôt ils nous quittent.

Arrivent Baba et Lejna son épouse qui porte son bébé. Ils s’assoient en tailleur sur la natte et posent l’enfant à terre. Baba a un visage biblique, encadré de barbe noire fournie, il est jeune , peut ètre 25 ans, il porte une djellaba bleue et un chèche (haouli) blanc, qui allongent sa silhouette lorsqu’il marche. Lejna a un joli visage régulier, brun foncé, encadré d’un voile rose. Elle semble nerveuse et ne sourit pas. C’est elle qui dirige une crèche d’enfants que notre association soutient par la fourniture d’aliments pour la bouillie quotidienne, par l’achat de chèvres qui donnent le lait, et par l’apport de jeux éducatifs et de vètements.

« Que veux-tu, Lejna ? ». Posément, Baba se fait son interprète en français : la fin du mois est loin, et Lejna n’a plus de réserve. Monsieur Chardon explique qu’il a fourni des quantités correspondant à 40 enfants, mais que des visites inopinées ont révélé la présence de 15 enfants seulement. « Ou va la différence ? ».Lejna explique qu’elle fournit l’excédent à sa famille, à des voisins et que les enfants sont parfois absents sans prévenir.

Est-ce controlable ? Monsieur Chardon lui reproche de ne pas intéresser suffisamment les enfants, de les laisser dans leur coin sans les distraire pendant que les mères prennent le thé en papotant et que cela explique la faible fréquentation. Pour ne vexer personne, il prend pour prétexte du faible nombre de participants pour stopper cette action au moins provisoirement. Lejna recevra des conseils de femmes ayant une expérience de cette activité, et d’ici quelque temps on avisera si l’on peut reprendre notre aide.

Indifférent, le bébé joue avec un crayon et rampe sur la natte de l’un à l’autre : de son visage, on ne distingue que ses immenses yeux noirs qui fixent son entourage et dans lesquels dansent les reflets de la bougie.
Monsieur Chardon les raccompagne dans la nuit sans lune : « Ma femme n’est pas faite pour cela » convient Baba.

lundi, mai 29, 2006

"Hamou"

Association humanitaire "Liberté par les Chamelles"
Éditeur : Mission du 11 au 25 Janvier 2004, en Mauritanie

Hamou


Je reviens du dispensaire d’Aoujeft. C’est une fin d’après-midi encore chaude et ensoleillée. Sur le chemin semé de pierres, il faut assurer chaque pas. Du haut de la colline, quelques enfants me font des signes ou m’adressent de joyeux « ça va ?» depuis la cour poussiéreuse de leur petite mechta de pierre.


Un peu plus loin , je croise trois garçons : ils s’arrètent à ma hauteur ; le plus grand me dit « Comment tu t’appelles ? ». « Je m’appelle Gérard. Et toi ? ». « Je m’appelle Hamou, lui Hocène, lui Sidi ». Il a dix ans, les pieds nus, un short noir qui a perdu son éclat, une chemisette rayée trop petite, un visage allongé, des cheveux noirs, des yeux foncés pleins de curiosité. Il tient dans ses mains deux petites bottes de carottes dans un sac plastique transparent, imprégné de sable. « D’ou viens-tu ? As-tu été au jardin chercher ces carottes ? » Il hoche la tète pour dire oui. Il est heureux de comprendre mon français. Hocène tout aussi maigre, est vètu de loques, Sidi le tout petit est intimidé.
Hamou ouvre la bouche et renversant sa tète en arrière, me montre une molaire de lait cariée, qui doit le faire souffrir . « Il faut te faire soigner, Hamou. Viens demain au dispensaire ». Il me fait signe qu’il viendra, puis prenant une botte de quatre carottes, il me la tend : « Pour toi » dit-il simplement.

mercredi, mai 24, 2006

"Une journée au désert"

Association humanitaire "Liberté par les chamelles"

Dimanche 3H30, le taxi pour Orly est là.

Annick m’accompagne pour la première fois et je ressens l’angoisse qu’elle peut éprouver : un pays inconnu, la Mauritanie, un groupe auquel il faut s’intégrer, un mode de vie au ras du sable des dunes, chaque soir le bivouac sous les étoiles dans un duvet posé sur une couverture, même pas une tente, un régime frugal, un climat avec ses extrèmes, des conditions de consultation précaires, la crainte des scorpions… J’admire sa détermination et son sacrifice, elle dont le cahier de rendez-vous est si chargé.


Dans ce village perdu au bout des dunes, je nous revois tous installés dans une salle de classe sombre, en pierres sèches, posée sur les cailloux du reg au milieu d ‘autres cases, de tentes, ou d’abris en forme de domes faits de palmes. Annick a pris un coin du tableau pour dessiner les signes cabalistiques qui servent à apprécier l’acuité visuelle ; elle a disposé ses instruments fragiles sur une table d’écolier, calmement elle officie de sa voix douce, posant son diagnostic, expliquant son traitement, attendant la traduction de notre guide ou de l’instituteur.

De l’autre coté de la salle, nous intervenons sur des chaises placées face aux ouvertures, la valise solaire exposée à l’extérieur, nous fournissant l’énergie pour alimenter un microtour qui nous permet d’effectuer des soins dentaires. Dans un autre coin, Yvette choisit parmi des vètements celui qui conviendra le mieux à chacun des enfants qui se succèdent, transis de froid et vérifie que chaque candidat ne se réprésente plusieurs fois. Dans le quatrième coin, Céline et Edith écoutent les doléances de ceux qui toussent, qui ont de la fièvre, de l’entérite, des plaies surinfectées : elles enlèvent les pansements grossiers et sales, nettoient, pansent, distribuent les médicaments. Au dehors, Eveline et Marie Annick coupent les cheveux, traitent les poux, énoncent un discours sur les règles d’hygiène et vérifient dans les jardins d’enfants que les bouillies sont bien distribuées chaque jour.

C’est l’effervescence dans ce village isolé sur son aire de rocailles, qui domine les dunes, la palmeraie et la rivière de sable qui la longe. A cause de notre présence, il n’y a pas d’école, les villageois sont rassemblés à la porte de la classe, d’autres font la queue attendant leur tour, tandis que certains frappent sur des bidons et que de jeunes femmes aux longues robes bigarrées qui leur couvrent aussi la tète, dansent en ondulant leur corps souple. C’est jour de fète, le chef nous souhaite la bienvenue et pour nous remercier nous invite au repas.

« Elle » regarde d’un air furtif vers nos ouvertures et montre ses dents : elle a un regard brillant, des yeux noirs, un visage régulier, l’ampleur de sa robe noire qui enveloppe aussi sa tète, lui donne un port d’altesse que souligne sa haute taille.
On l’appelle mais elle refuse d’entrer puis remontre ses dents ; on la rappelle pour la visite mais de la tète elle fait signe négativement, se détourne et regarde furtivement d’un oeil en coin quelle est notre réaction.
Une autre jeune femme vient se faire soigner, craintive elle se protège le visage de ses mains, de ses bras ; enfin elle accepte l’anesthésie et se laisse faire. A l’extérieur la femme en noir est toujours là, nous observant, son enfant près d’elle ; Elle est maintenant au milieu d’un groupe assis par terre qui nous regarde charger nos 4X4. Elle nous regarde toujours en coin et restera jusqu’à notre départ. Sait elle seulement quand viendra une autre mission pour la soigner dans ce pays ou ne passe personne à part quelques silhouettes fantomatiques juchés sur des dromadaires ?

Ces gens sont en survie, et cependant ils sont généreux, gais, enjoués : ils vivent en feignant d’ignorer qu’au moindre accident sérieux, ce peut ètre le drame. Car c’est aussi jour de drame lorsque nous découvrons des abcès anciens évoluant dangereusement, ou lorsqu’Annick diagnostique sur une fillette, une perforation de l’œil remontant à un mois, le marabout a simplement appliqué un emplatre noir sur son visage, dessinant des arabesques comme un masque lugubre de carnaval.

En fin de journée, nous rangeons, montons sur le plateau arrière du 4X4. Le ciel est nuageux, le couchant envoie une lumière dorée : est-ce le vent de sable ou une brume, on ne distingue pas les montagnes aux teites sombres, la vallée de dunes aux sables orangé alterne avec des passages caillouteux ou nous cahotons, parfois même de véritables dalles de grès nous servent de route. Arrètés nous laissons le guide choisir une dune qui nous abritera du vent froid de la nuit dans une de ses conques. Après avoir ramassé du bois, le feu crépitera vite et avec sa seule lumière, nous nous réconforterons d’une soupe en nous racontant nos péripéties de la journée.

Nous achevons notre diner et gagnons chacun notre bivouac : de mon site je domine un champ de dunes peu élevées aux formes molles. Nous sommes entre deux chaines parallèles de montagne. Aucun bruit. Cela semble impressionnant. Sommes nous seuls sur une autre planète ?J’écris sans lampe car la lune est maintenant dégagée des nuages et donne un éclairage ouaté qui atténue le relief. Je m’avance attiré par l’immensité mais le paysage change au gré des ondulations : telle dune anodine se révèle une crète une fois à son pied, le sable change dur, mou, l’intensité de la lumière se modifie au passage des nuages. Le lointain attire comme un précipice et donne le vertige. C’est soudain l’obscurité complète : ou suis-je ? Quel est ce bruit rauque ? un animal, un oiseau de proie ? J’ai perdu mes traces. Un instant d’angoisse…avant de m’orienter grace à notre feu de bois qui rougeoit au loin.

A mon retour le clair de lune se réinstalle : trois chameaux passent seuls sans bruit de leur allure nonchalante et majestueuse près de cet acacia qui leur fait comme une ombre chinoise dans cette lumière mystérieuse et blanche. Toujours sans bruit le plus grand en tète ils traversent l’immensité sans hésiter sur leur route puis disparaissent et à nouveau le paysage de dunes aux blancheurs nuancées et leurs ombres fantomatiques, se fige. Au réveil une longue colonne d’anes s’écoule à la file sur le sentier dans la pénombre du matin : en nous voyant certains s’arrètent, hésitent, retournent puis reviennent et continuent jusqu’au puit distant.

samedi, mai 20, 2006

MAURITANIE :: "Liberté par les chamelles"

ASSOCIATION HUMANITAIRE


Je voudrais vous parler aujourd'hui de cette association fondée par Monsieur Chardon il y a 20 ans : au cours de méharées dans l'Adrar en Mauritanie, il a été frappé par la misère des nomades et a décidé de leur confier des chamelles afin qu'ils aient du lait et qu'ils puissent revendre les chamelons pour avoir un revenu.

Malheureusement les sécheresses successives puis les vols de criquets ont ruiné cette action et les troupeaux ont du être vendus. Il a fallu alors développer d'autres activités pour pallier au manque de vivres car la seule ressource locale pour toute l'année, est la récolte de dattes en juillet. Il a été décidé de développer des jardins dans les palmeraies, de trouver des semences adaptées, des techniques d'irrigation goutte à goutte... Par ailleurs des crèches pour enfants ont été créées pour que chaque matin des bols de compléments nutritifs leur soient distribués et des activités soient organisées. Enfin des actions sanitaires ont été entreprises en soins de base, médecine, ophtalmologie, dentisterie...

La philosophie de l'action est de se concentrer toujours sur les mêmes villages afin de ne pas se disperser et de les visiter régulièrement : tous les ans d'octobre à avril, 6 à 7 missions sont organisées de 15 jours chacune. L'autre philosophie est de faire appel à des bénévoles qui prennent en charge l'intégralité de leur frais de voyage, de privilégier l'utilisation des compétences et de consacrer pratiquement l'intégralité de l'argent recueilli aux actions sur le terrain, en en conservant le contrôle du début à la fin.


Nous avons besoin surtout de bras et un peu d'argent.

Le site de cette association humanitaire est http://libertechamelles.free.fr/


LIBERTE PAR LES CHAMELLES
L'Esclop, 69170 St Clément sur Valsonne

Présentation des jardins d'enfants de l'Adrar

avec Louis CHARDON et Lysiane PRADINES
source:http://libertechamelles.free.fr/jardin-enfant.php

:: Coût ::
Avec 20 € nous fournissons de la bouillie à un enfant pendant 150 jours, avec 40 € nous assurons l'année car nous interrompons l'approvisionnement pendant la guetna (ramassage des dattes en juillet - août). Durant cette période les familles sont dispersées et consomment des dattes fraîches.Nous achetons le blé concassé à Atar (0,53 euros le KG par sac de 50 KG en 2003), le sel et le sucre sont sensiblement au même prix qu'en France. Les arachides sont bon marché et offre l'avantage d'avoir un goût connu et apprécié des enfants, tout en apportant des protéines. Nous fournissons aussi le réchaud et le gaz, la bouteille dure 2 à 3 semaines, à Atar ces articles coûtent environ le même prix que chez nous.

:: Jardin d'enfants ::
Filles et garçons de 2 à 5 ans sont réunis dans une maison confortable, avec toilettes douche et reçoivent une bouillie nutritive. Pour la plupart de ces enfants, cette bouillie est leur seul repas de valeur : vitamines, calories, quantité et qualité.Tous les enfants ont été vermifugés et ont reçu durant 15 jours une dragée d'un complexe vitaminé (protocole UNICEF de Nouakchott). Les enfants seront également familiarisés aux cuiseurs solaires et s'intéresseront au jardinage dans la cour même de leur garderie.Ces jardins sont tenus par 2 ou 3 femmes. L'association ne finance ni salaire, ni location de locaux.
Les femmes font apprendre l'alphabet arabe et français, et des comptines également dans les 2 langues aux enfants. Nous avons ainsi eu l'occasion d'écouter "Frère Jacques", "Un deux trois je m'en vais au bois"...

:: Recette ::
Bouillie équilibrée pour 40 enfants de 2 an à 6 ans : 7,5 KG de mil pillé à défaut (sécheresse au Mali !) on remplace le mil par du blé concassé grossièrement, 2 KG de sucre, 250 G de sel iodé. On fait cuire l' ensemble avec 15 litres d'eau pendant 1/2 heure, puis lorsque ça a un peu refroidi on y ajoute 1 KG d'arachide pilées.
Les mois ou il y en a (en hiver) nous subventionnons également une carotte, chaque enfant doit en croquer une avant d'avoir droit à son bol de bouillie

:: Hygiène ::
Le lavage des mains est une des exigences de l'association quant aux leçons d'enfance que doivent recevoir les petits.Mains et visages propres sont particulièrement important contre la diarrhée, et au niveau des yeux contre les conjonctivites et le trachome.

:: Nous Aider ::
En envoyant un chèque de 20 € vous parrainez un enfant pendant 150 jours. Nous ne subventionnons un nouveau jardin que lorsque nous avons les moyens de l'approvisionner pendant 1 an, afin que notre action s'inscrive dans la durée et ait une action contre le rachitisme et la mal-nutrition.

Envoyez votre chèque à l'ordre de:
Liberté par les Chamelles L'Esclop 69170 St Clément/Valsonne

Plus nous avons d'adhérents et de donateurs réguliers plus nous aidons de villages dans les petites oasis où personne ne va, à part le croissant rouge italien, et nous.